Titre : Hate list
Auteur : Jennifer Brown
Edition : Wiz Albin Michel
Genre : drame
Nombre de pages : 380
Prix : 15€
Résumé :
“C'est moi qui ai eu l'idée de la liste.
Je n'ai jamais voulu que quelqu'un meure.
Est-ce qu'un jour on me pardonnera ?
C'est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu'ils ont écrite pour s'amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l'établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s'est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu'au matin, où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée…”
Avis :
Je pense tout simplement que ce roman est un chef d'œuvre. Le sujet traité est magnifique, mais très délicat. On est bercé tout le long par le sentiment d'incompréhension de Valérie, qui nous rapproche d'elle. On est obligé de prendre parti pour elle, de comprendre ce qu'elle ressent, d'être choqué par le comportement des “pestes” et de leurs copains envers Nick et Valérie. Ce livre permet de nous faire comprendre que dans toutes les tragédies, les personnes concernées sont à la fois coupables et victimes.
Pour moi le seul bémol de ce livre est que les sauts dans le temps ne sont pas assez précisés, si bien que parfois, on ne sait plus si les choses racontées sont dans le domaine du présent ou sont des flash-back.
Malgré tout, ce roman est une perle, qui ne peut que nous faire lâcher une petite larme en le refermant.
Sans compter le personnage de Valérie, qui bien entendue fait parti des personnages qui m'ont plu, j'ai énormément apprécié le docteur Hieler . Il a toujours été là pour cette “demoiselle en détresse”. Il l'a aidé par ses conseils, son avis sur la situation, son écoute, mais surtout par son absence de jugement. Il s'agit non seulement d'un psy, mais aussi d'un “ami” qui sans son intervention, n'aurait pas permis à Valérie d'obtenir ce qu'elle a tant voulu avoir : le pardon.
Citation :
“D'une certaine façon il avait raison : à un moment ou à un autre, chacun était gagnant. Mais ce qu'il n'avait pas compris, c'est que l'inverse était aussi vrai : à un moment ou à un autre, chacun était perdant. L'un et l'autre étaient forcément liés.”
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